Il s’agit d’étudier le récit de la colonisation du Québec et de la destruction de la culture innue du point de vue d’un auteur autochtone à travers le témoignage d’An Antane Kapesh dans son œuvre Je suis une maudite sauvagesse, récemment rééditée par les éditions Mémoire d’encrier.
Objectif : interroger le regard du colonisé
Index géographique : Canada
Discipline : Humanités, Littérature et Philosophie
Niveau : 1ère
La découverte de l’autre, au programme de la classe de 5e en français mais aussi de 1ère dans le cadre de l’enseignement de spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie », est une question majoritairement abordée à travers les récits de voyages des explorateurs, de Jean de Léry à Bougainville. Il est plus rare – mais par-là même précieux – d’envisager la rencontre du point de vue de l’autre : c’est pourtant l’opportunité que nous offre la lecture des œuvres d’An Antane Kapesh, auteure de la communauté innue, republiées aujourd’hui par les éditions Mémoire d’encrier.
Si la lecture cursive de Qu’as-tu fait de mon pays ?[1], roman adapté aux plus jeunes, pourrait être envisagée en 5e, nous nous proposons ici d’intégrer à une séquence pédagogique de spécialité HLP consacrée aux grandes découvertes et à la rencontre de l’autre une séance de travail centrée sur le témoignage d’An Antane Kapesh, intitulé Je suis une maudite sauvagesse[2]. Auront été étudiés en amont des textes datant du XVIe siècle, tel celui de Jean de Léry, ou postérieurs – on pense, par exemple, à des récits de voyage des XVIIe et XVIIIe siècles.
Déroulé de la séance (2h)
Le contexte
Nous commencerons par une brève présentation de l’auteure[3] et rappellerons quelques éléments historiques concernant la conquête du Canada[4].
La préface de Naomi Fontaine : enjeux du témoignage
La lecture de la préface rédigée par Naomi Fontaine, que l’on présentera[5], permettra de susciter la discussion sur l’importance du témoignage et son statut singulier dans une culture orale.
Ce passage, en particulier, pourra donner lieu à un échange avec les élèves :
J’ai lu Kapesh à vingt-sept ans. Après Leclerc, Zola, Roy, Schmitt, les prophètes de l’Ancien Testament, Césaire, Laferrière, tous ces écrivains qui ont contribué à forger ma propre mythologie. J’ai lu ses mots comme on s’abreuve d’un vin rare. Quand on sait que le goût ne retouchera peut-être plus jamais nos lèvres assoiffées. Je les ai lus sans jamais qu’aucun doute ne traverse mon esprit quant à la véracité de ses propos. Elle me racontait l’Histoire, celle que je n’avais jamais entendue. La mienne. Un récit brutal, violent, impossible. Elle m’a appris que j’avais un passé auquel rattacher la flamme qui me consumait. Ce désir de me tenir droite, loin des préjugés, loin des mensonges, loin, très loin de la haine de soi. J’ai cru chacune de ses paroles. (p.5-6)
Que retiennent-ils de la lecture de cet extrait ? Cela correspond-il à ce qu’ils attendaient d’une préface ? Quel rôle a joué l’œuvre d’An Antane Kapesh dans le parcours de Naomi Fontaine ? Que peut-on en déduire de la prise de parole/du témoignage ? Ce dernier point pourra notamment être relié aux réflexions menées au premier semestre dans le cadre du thème « Les pouvoirs de la parole ».
Ce premier échange pourra être suivi d’un second après lecture de l’extrait suivant :
À l’époque où Kapesh écrit son essai, le Québec est en pleine révolution. Il y a tant à faire pour évacuer une fois pour toutes la Grande Noirceur[6]. Le territoire devient le salut. La nationalisation de l’hydro-électricité, les mines de fer, la forêt comme un puits sans fond. Aucun sacrifice n’est trop grand lorsqu’on veut bâtir un pays. Il n’y a rien pour freiner l’ardeur nationaliste d’un peuple colonisé. Ni les Indiens. Ni leurs droits. Ni la dignité humaine. Ni cette femme qui décide de prendre une arme redoutable pour défendre sa culture et celle de ses enfants, l’écriture. Le refus d’entendre. Voilà l’autre part de cette réponse. Entre elle et nous, il y a des dizaines d’année de silence.
Avec Mémoire d’encrier[7], c’est le cadeau précieux qu’on offre à l’Histoire. D’abord à sa famille, ses enfants, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants et ceux qui suivront. Pour qu’ils sachent que la première auteure innue est une femme, et que cette femme audacieuse est celle qui les a fait naître. Leur legs. Puis pour la nation. Les jeunes Innus qui cherchent leur voie. Pour ne plus jamais être victimes. Pour pouvoir avancer dans l’affirmation, au-delà des mœurs qui nous auront fait croire que nous ne sommes pas dignes. Pour que nous aussi un jour on dise : ma culture est la meilleure qui soit. Et pour le Québec. Pour réécrire l’Histoire. Pour qu’on se souvienne. On me parle de réconciliation. Pourtant, j’ai soif de vérité. J’ai besoin de comprendre avant de faire confiance, une seconde fois. Je veux tendre la main, mais cette fois-ci, j’exige qu’on me regarde dans les yeux. (p.7-8)
Comment les élèves comprennent-ils ce passage de la préface de Naomi Klein ? Pourquoi estime-t-elle nécessaire de rééditer l’essai d’An Antane Kapesh ? Quels sont les enjeux selon elle ?
Entrer dans l’œuvre
Le préambule et le premier chapitre seront abordés en classe entière.
On commencera par demander aux élèves la distinction qu’ils font entre « préface » et « préambule ». Il pourra être intéressant de leur rappeler l’étymologie du terme : il s’agit de se préparer à la déambulation dans l’œuvre, au parcours de celle-ci. Le préambule constitue ainsi comme un conseil de lecture et/ou un avertissement, un mode d’emploi en quelque sorte, selon les images qui viendront à l’esprit de la classe.
La lecture du texte validera cette hypothèse : que juge bon de nous dire An Antane Kapesh au seuil de ce texte qui – dans sa propre culture mais aussi dans l’histoire des relations avec les colons – n’a pas d’équivalent ? On insistera sur deux points essentiels :
- La première phrase, « Dans mon livre, il n’y a pas de parole de blancs. », qui présente des ambiguïtés et peut générer des difficultés d’interprétation : est-ce une revendication d’affirmation ? Ou doit-on y voir une provocation, sinon voulue comme telle par l’auteure, du moins ressentie ainsi par des lecteurs soudain assimilés aux colons et, à leur tour, essentialisés ? Ou, troisième hypothèse, ne s’agit-il pas au contraire d’une forme d’« excuse », visant notamment à prévenir toute critique sur ce point ? On laissera la réponse en suspens jusqu’à la fin de la séance.
- Le courage d’écrire et la façon dont An Antane Kapesh présente les raisons de son choix : nous nous demanderons en quoi son propos nous introduit déjà dans une culture différente de la nôtre.
Étude du chapitre 1 – L’arrivée du blanc dans notre territoire (p. 15-23)
Du début « Quand le Blanc a voulu exploiter… » à « Le Blanc n’a jamais parlé de cela aux Indiens en ces termes ».
Nous procéderons à une lecture linéaire de cet extrait.
- 1 : deux procédés syntaxiques dominent, l’anaphore de « Quand le Blanc » et le choix de la forme négative d’autre part. Cela permet non seulement de distinguer clairement les rôles (le Blanc, au singulier, d’un côté, incarnant une culture, et les Indiens de l’autre, incarnant un peuple tout entier), mais également de mettre directement en accusation les colons qui ont manqué d’honnêteté et de franchise. Ils se sont tus, ce qui revient à agir sournoisement.
- 2 : An Antane Kapesh résume en quelques mots la politique d’assimilation mise en œuvre tout en en dénonçant l’hypocrise : « il a voulu faire en sorte que nous, les Indiens, demeurions au même endroit pour ne pas le déranger pendant que lui exploite et détruit notre territoire ».
Elle insiste notamment sur le rôle des écoles et la disparition de la langue : nous pourrons interroger les élèves sur la façon dont ils perçoivent cette politique et en comprennent les conséquences.
- 3-4 : ici apparaît pour la première fois le procédé qu’An Antane Kapesh va ensuite répéter tout au long de ce chapitre : elle donne la parole au Blanc pour souligner ce qu’il n’a pas dit et ce qu’il aurait dû dire. Un procédé qui vient contredire la première phrase du préambule, ce que l’on ne manquera pas de faire percevoir aux élèves.
On réfléchira avec la classe au contenu de ce réquisitoire contre les Blancs en s’attachant à identifier et à commenter les reproches que l’essayiste leur fait :
- la destruction du territoire
- la pollution des lacs et des rivières
- le gaspillage et la souillure des animaux
- l’introduction du travail salarié qui ne peut rendre heureux l’Indien
- la richesse des Blancs et la pauvreté des Indiens.
Nous pourrons résumer ensuite la fin de ce premier chapitre en insistant notamment sur le fait que l’auteure dénonce à nouveau la politique d’assimilation par l’école et la culture, c’est-à-dire notamment par l’intermédiaire des enfants.
Nous insisterons éventuellement sur une phrase telle que « Si le Blanc avait gardé sa culture pour lui-même, nous aussi nous aurions gardé la nôtre et aujourd’hui il n’y aurait pas tant de conflits entre Blancs et Indiens. » (p.29) ou sur le dernier paragraphe de ce premier chapitre afin de voir comment les élèves le comprennent :
Le Blanc n’a probablement jamais su que l’Indien possède un diplôme : lorsqu’il est allé le trouver dans son territoire, l’Indien le lui a caché. Mais aujourd’hui il n’a pas honte de montrer au Blanc que lui aussi, en sa qualité d’Indien, possède un diplôme et il n’a pas honte de le faire valoir. L’Indien, lui, n’a pas de certificat à accrocher au mur attestant qu’il est diplômé : c’est dans sa tête que se trouve son diplôme. (p.31)
« Arpenter » l’œuvre
Nous confions ensuite la lecture de la suite de l’ouvrage aux élèves, selon la méthode dite de « l’arpentage »[8] : il s’agit de fragmenter l’œuvre afin d’en confier la lecture à différents groupes d’élèves qui auront ensuite pour mission de restituer oralement le propos de l’auteure à leurs camarades.
L’ouvrage d’An Antane Kapesh se prête tout particulièrement à ce mode de lecture, chaque chapitre abordant une manière dont les colons ont contribué à la destruction de la culture innue. Aussi chaque groupe sera attentif aux arguments avancés par An Antane Kapesh pour dénoncer la politique des Blancs, qu’il reformulera.
La répartition proposée ci-dessous n’est qu’une suggestion que le professeur adaptera à son projet et à ses élèves.
Chapitre | Passage(s) à étudier | Thèmes/Arguments |
2. La découverte du minerai dans le Nord | Du début à « À présent moi je vais te raconter l’histoire, écoute-moi attentivement » (p.35-41)[9] + fin du chapitre (de « Depuis que j’ai entendu mon père… » à « le Blanc est moins civilisé que nous » (p.55)[10] | – La nouvelle légitimité de la prise de parole des Innus – La réécriture de l’histoire (« N’écoute pas ce mensonge. L’histoire que tu as entendue aujourd’hui, le Blanc vient de l’inventer ») et le conflit des récits – La mise en scène de la culture indienne par les Blancs – La définition de ce qu’est « être civilisé » – L’inversion du discours et de la posture des Blancs |
3. L’éducation des Blancs | De « Le train qui se rend jusque dans l’intérieur des terres » à « avec l’espoir de les voir bien gagner leur vie en chassant toutes les espèces d’animaux » (p.67-73) | – La manipulation des Blancs pour sédentariser les Indiens – Le « statut » des enfants Indiens à l’école (le Pikauisch, les poux, etc.) – La perte de culture et l’entre-deux dans lequel se retrouvent les nouvelles générations |
4. Le garde-chasse | Du début à « plusieurs Indiens ont vu comment cela se passe » (p.87-93) | – Les « nuisances » des Blancs – L’opposition des deux modes de vie (nomade dans la forêt/travail salarié en ville) – L’intérêt des Blancs (la construction d’un barrage électrique) en opposition avec la culture innue – L’arrogance des Blancs qui n’ont pas demandé aux Indiens la permission de tuer les animaux de leur territoire et prétendent leur apprendre à chasser |
5. Le marchand d’alcool | En entier (p.101-107) | – La ségrégation (la construction du bar-salon réservé aux Blancs) – Le mépris (les Indiens sont jetés dehors sans considération) – Les ravages de l’alcool (suggérés mais non détaillés) |
6. La police et les tribunaux (1) | Du début à « … il n’y avait pas de témoins » (p.109-117) | – L’incohérence des Blancs qui accuse les Indiens des comportements qu’ils leur ont appris – Les violences policières |
6. La police et les tribunaux (2) | De « Depuis des années que les policiers sont à notre service… » à « …nous les Indiens, n’avions vu ni prisons ni tribunaux » (p.129-135) | – L’injustice du système judiciaire (plus d’Indiens que de Blancs jugés) – Une justice intéressée : les amendes |
7. Les journalistes et les cinéastes | En entier[11] | – La représentation faussée des Indiens et la calomnie – La mauvaise foi des Blancs qui reprochent aux Indiens des comportements dont la colonisation est à l’origine (alcool, voitures…) – Les journalistes n’ont pas vu/pas su capter la beauté de la culture indienne : il n’y a donc pas de représentation de cette dernière |
8. Les maisons de Blancs | De « Au cours des années pendant lesquelles ils ont essayé de nous faire déménager… » à la fin (p.175-183) | – Le regard distancié de An Antane Kapesh – La manipulation et les menaces utilisées par les Blancs – Le discours biaisé des autorités – Les quatre « Ecoles », outil de l’acculturation : la Commission scolaire, le Bar, la Prison et l’Hôpital |
9. Comment les Blancs nous considéreront-t-ils à l’avenir ? | En entier | – L’Indien est présenté comme l’animal domestique de l’homme (1er§) – La perte de la culture implique la perte de toute capacité d’action – Le modèle colonial repose sur un système hiérarchique, à l’opposé de la culture innue ; rappel du fait que c’est ce modèle qui est à l’origine des problèmes rencontrés par la population indienne – Les Blancs ne cessent d’humilier toujours plus les Indiens – « Le jour est arrivé où nous comprenons toutes les tromperies du Blanc » (p.195) – Incohérence des Blancs (car ce sont eux qui sont faibles) |
Se réapproprier les enjeux
Au terme de la restitution et de la discussion qui s’ensuivra, sera élaborée en commun une trace écrite sous forme de paragraphes argumentés répondant aux deux questions suivantes :
- Comment s’est opérée la déculturation des autochtones ?
- Par quels arguments An Antane Kapesh dénonce-t-elle l’attitude des Blancs ?
En conclusion, nous lirons la postface et nous reviendrons sur la façon dont on peut/doit comprendre le titre au terme de cette lecture de l’essai.
En prolongement, une étude du texte de Claude Lévi-Strauss sur la barbarie[12] pourra être proposée, plus particulièrement prise en charge par le professeur de philosophie.
[1] Traduit de l’innu par José Mailhot, Montréal, Mémoire d’encrier, 2020.
[2] Édité et préfacé par Naomi Fontaine, traduit de l’innu par José Mailhot, Montréal, Mémoire d’encrier, 2020.
[3] Née dans le Grand Nord canadien, An Antane Kapesh (1926-2004) vit selon les traditions du peuple innu jusque dans les années 40. Mais en 1953, le gouvernement canadien crée la réserve de Maliotenam, près de Sept-Îles, et oblige sa famille à quitter sa terre : elle s’y oppose et commence un long combat pour la préservation des territoires, de la culture et de la langue des Innus. Ce combat l’amène à devenir la première femme chef de la communauté de Matimekosh de 1965 à 1967. Il la conduit également à devenir la première autochtone à écrire un livre en français et en innu : ce sera d’abord Je suis une maudite sauvagesse, paru aux Éditions Leméac en 1976, suivi de Qu’as-tu fait de mon pays ? aux Éditions impossibles en 1979, roman à destination des plus jeunes. Elle devient ainsi une référence pour les générations suivantes, parmi lesquelles Naomi Fontaine qui signe la préface de la nouvelle édition.
[4] Nous nous appuyons notamment sur l’article de Corvin Russell, « Le colonialisme canadien, d’hier à aujourd’hui », Nouveaux Cahiers du socialisme, (18), 98–105, disponible en ligne : https://www.erudit.org/fr/revues/ncs/2017-n18-ncs03193/86372ac.pdf.
[5] Née en 1987 à Uashat, réserve autochtone innue située près de Sept-îles, Naomi Fontaine fait ses études à l’Université Laval de Québec. Elle écrit et publie Kuessipan, roman poétique composé de soixante-six textes évoquant les gestes de la vie quotidienne, en 2011, succès international puisqu’il sera couronné par le Prix des cinq continents de la francophonie. Elle enseigne le français à Uashat, auprès des adolescents de sa communauté, ce qui lui inspire son second roman, publié en 2017, Manikanetish. Elle est aujourd’hui une voix connue et reconnue de la communauté innue, et plus largement des Premières Nations.
[6] C’est ainsi qu’est désignée au Québec la période correspondant au second mandat du premier ministre Maurice Duplessis entre 1944 et 1959. L’expression, qui se répand dès les années 60, dénonce un régime jugé obscurantiste, autoritaire et réactionnaire sous l’égide d’une alliance entre l’Église catholique et l’État québécois.
[7] Rappelons qu’il s’agit du nouvel éditeur de l’œuvre d’An Antane Kapesh : fondées à Montréal en 2003 par l’écrivain Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d’encrier font notamment une large place aux littératures autochtones : https://memoiredencrier.com/
[8] https://ww2.ac-poitiers.fr/lettres/spip.php?article525. Inutile de préciser que « déchirer » réellement les pages du livre serait ne pas rendre hommage au travail de l’éditeur ! Contentons-nous d’en répartir la lecture en indiquant les passages à lire dans chaque groupe.
[9] Est mentionné p.31 Pierre Elliott Trudeau (1919-2000), homme d’État canadien qui fut à deux reprises premier ministre (du 20 avril 1968 au 3 juin 1969, puis du 3 mars 1980 au 30 juin 1984). Importante figure politique de cette seconde moitié du XXe siècle, il a notamment fait adopter en juin 1969 le Bill omnibus qui légalise le divorce et décriminalise l’avortement et l’homosexualité.
[10] On pourra distribuer aux élèves de ce groupe un résumé du récit du père d’Antane Kapesh, tel que rapporté dans l’œuvre au chapitre 2 (p. 41-55) et du rôle joué par les Indiens dans cette découverte du minerai du Nord.
[11] On soulignera la figure de la prétérition qui sous-tend ce passage, comme beaucoup d’autres, et caractérise bien la démarche de l’auteure.
[12] Race et histoire, Paris, Éd. Denoël-Gonthier, coll. « Médiations », 1968, p.19-22.