Dire la déshumanisation
Proposition de séquence pédagogique pour l’enseignement « Humanités, littérature et philosophie »
Sophie Feller, professeur au lycée de la Venise Verte, Niort
Résumé : Cette ressource propose une courte séquence qui s’inscrit dans l’objet d’étude « Histoire et violence » du programme d’« Humanités, littérature et philosophie ». À travers l’analyse d’un corpus de textes extraits de trois œuvres testimoniales fondamentales, Robert Antelme, L’Espèce humaine, Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra, Primo Levi, Si c’est un homme, les élèves réfléchissent à la complexité du processus de déshumanisation imaginé par les nazis dans les camps de concentration et d’extermination. La séquence, courte, est construite en deux séances : un premier corpus se centre sur l’expérience de la faim et de la soif, la seconde sur celle de l’épuisement physique et moral. On trouvera dans la version en PDF l’ensemble des extraits choisis.
Mots-clés : déshumanisation ; indicible ; récit testimonial ; violence
Index géographique : France, Italie
Enseignement : « Humanités, littérature et philosophie »
Niveau : Terminale
Version PDF : Dire la déshumanisation
Complément (CR de lecture) : La-notion-d’indicible-dans-la-littérature-des-camps-de-la-mort-de-Linda-Pipet
Présentation de la séquence
Cette séquence courte[1] prend place au second semestre de terminale, dans le cadre de l’enseignement de spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie ». Elle entre plus exactement dans l’axe d’étude intitulé « Histoire et violence », qui « part des grands conflits et traumatismes du XXe siècle, qui ont changé notre vision de l’Humanité et notre compréhension de l’histoire. Il propose d’étudier les diverses formes de la violence et leur représentation dans la littérature, ainsi que les questions philosophiques qui leur sont liées » (B.O. n°8 du 25 juillet 2019).
Elle s’inscrit plus particulièrement dans la réflexion sur les moyens propres à la littérature pour exprimer la violence : « Pour dire ou tenter de dire les différentes formes de violence, mais aussi pour les soumettre au jugement, la littérature a ses pouvoirs propres, que ce soit sous la forme du témoignage, avec l’effort d’objectivation qu’il implique, ou dans des œuvres d’engagement et de dénonciation qui prétendent agir sur le cours de l’histoire. Mais la littérature dispose d’un autre pouvoir encore, celui d’exprimer dans l’écriture la réalité de la violence jusque dans sa dimension d’inhumanité » (Ibid).
Dans ce cadre, et en s’appuyant sur notre compte rendu de lecture de l’ouvrage de Linda Pipet, La Notion d’indicible dans la littérature dans camps de la mort[2], il nous semble pertinent de proposer aux élèves de terminale une réflexion sur la façon dont l’écriture a joué un rôle particulier dans le récit de l’expérience des camps, notamment pour comprendre comment elle a été une aide pour dire la violence et la déshumanisation subie par les déportés. La rencontre avec ces textes permet d’aborder des concepts littéraires et philosophiques clés (l’espoir, l’Homme, la déshumanisation, le corps, l’indicible…) et de travailler sur leur traitement dans les deux disciplines.
Cet axe d’approche présente par ailleurs l’intérêt de faire écho au thème des « pouvoirs de la parole » étudié en classe de première dans ce même enseignement et d’amorcer la réflexion sur la définition de « l’inhumain » abordée également en terminale.
Déroulement de la séquence
Séance 1 (2h) : l’expérience de la faim et de la soif
En guise d’introduction, nous demanderons aux élèves ce qu’ils savent de la vie dans les camps de concentration et d’extermination pendant la Seconde Guerre mondiale, et s’ils ont déjà lu des témoignages ou des œuvres qui en parlent.
Nous présenterons les trois œuvres qui serviront de support au travail mené pendant les séances (voir documents en annexe).
Nous procéderons à la lecture collective d’un extrait de l’avant-propos de L’Espèce humaine de Robert Antelme de manière à construire avec les élèves la problématique suivante : la difficulté à parler de l’expérience des camps et le rôle que l’écriture littéraire peut jouer dans ce processus[3] :
Il y a deux ans, durant les premiers jours qui ont suivi notre retour, nous avons été, tous je pense, en proie à un véritable délire. Nous voulions parler, être entendus enfin. On nous dit que notre apparence physique était assez éloquente à elle seule. Mais nous revenions juste, nous ramenions avec nous notre mémoire, notre expérience toute vivante et nous éprouvions un désir frénétique de la dire telle quelle. Et dès les premiers jours cependant, il nous paraissait impossible de combler la distance que nous découvrions entre le langage dont nous disposions et cette expérience que, pour la plupart, nous étions en train de poursuivre dans notre corps. Comment nous résigner à ne pas tenter d’expliquer comment nous en étions venus là ? Nous y étions encore. Et cependant c’était impossible. A peine commencions-nous à raconter, que nous suffoquions. A nous-mêmes, ce que nous avions à dire commençait alors à nous paraître inimaginable.
Cette disproportion entre l’expérience que nous avions vécue et le récit qu’il était possible d’en faire ne fit que se confirmer par la suite. Nous avions donc bien affaire à l’une de ces réalités qui font dire qu’elles dépassent l’imagination. Il était clair désormais que c’était seulement par le choix, c’est-à-dire encore par l’imagination que nous pouvions essayer d’en dire quelque chose. (p. 9)
Étude d’un premier corpus de textes
Après une lecture collective de l’ensemble du corpus[4], on réalise, pour chacun des textes, une analyse linéaire visant à mettre en évidence les façons dont la sensation de faim ou de soif est exprimée. Il s’agira pour les élèves de percevoir la mise en place de l’obsession qui en résulte et qui peut conduire, parfois, à une perte de raison.
Dans ce cadre, voici quelques pistes de lecture possibles :
Texte n°1 – Primo Levi
Le pain : la litanie des noms du pain qui ne forme plus qu’une seule entité ; la périphrase « sacro-saint petit-cube » qui souligne la dimension sacrée du pain, vénéré comme un objet de culte.
L’importance de l’effet de perception : la vision du prisonnier est déformée : le pain « semble énorme dans la main du voisin, et petit à pleurer dans la vôtre ».
L’auteur nomme ensuite le phénomène « hallucination » : la sensation de faim entraîne ici la perte de la raison ; mais cette « hallucination » n’est pas un phénomène passager, elle devient « quotidienne » et on finit par s’y habituer. Tel est sans doute le cœur du processus de déshumanisation. En perdant le contrôle de sa raison, le sens du réel, l’homme perd de son humanité.
Texte n°2 – Primo Levi
De manière à bien mettre en évidence le sentiment de l’absurde, il convient de signaler aux élèves que ce passage se situe à l’arrivée au camp, alors que les prisonniers en ignorent encore les règles de fonctionnement.
L’exclamation « Que nous avons soif ! » montre à quel point cette sensation est déjà devenue centrale pour les prisonniers. Le bruit de l’eau, présente mais inaccessible, les rend donc « fous ».
L’humiliation est cependant redoublée par l’écriteau qui interdit de boire l’eau qui se trouve dans la pièce : l’emploi de l’expression allemande « Wassertrinken verboten » ne relève pas seulement de l’observation objective mais elle permet, par l’emploi de la langue étrangère, de signifier la frontière qui s’installe ici entre le « nous » des prisonniers et le « ils » des Allemands.
Texte n°3 – Robert Antelme
L’expression « déjà la faim nous enferme » suggère que la sensation de faim fonctionne comme une prison.
L’auteur précise la forme de cet enfermement : il s’agit d’une obsession – on pourra repérer la régularité avec laquelle les occurrences de la famille du mot reviennent – obsession qui s’est installée peu à peu, sournoisement, « secrètement ».
Cette obsession se transforme ensuite en « somnambulisme » : la vie se résume à un cercle mécanique organisé autour de la sensation de faim et du besoin de manger : « du pain à l’usine, de l’usine à la soupe, de la soupe à la paillasse ». C’est l’âme et la pensée qui disparaissent dans ce processus, réduisant les hommes à « une masse vieillie » : même les individualités sont niées.
Texte n°4 – Robert Antelme
La disparition du « je » dans la reprise de la 1ère phrase « J’ai fini par avaler, cela s’est avalé » suggère que l’homme n’est plus maître de ses actes. De fait, après une seconde et dernière occurrence, le « je » disparaît définitivement du texte, laissant place à la description d’un processus mécanique : l’acte de manger devient impersonnel, l’être humain est réduit – physiquement et symboliquement – à l’état de machine.
La sensation de « vide » est décrite comme « insupportable » : la souffrance est liée à cette expérience du vide qui est expérience du manque.
De là vient le désir obsessionnel du « encore » : outre les répétitions, on soulignera le déploiement de la phrase qui semble ne pouvoir s’arrêter, et qui mime la place que prend la sensation de faim qui ne peut être comblée.
Texte n°5 – Robert Antelme
L’image de « cette poche au milieu du corps » est une expression du manque créé par la sensation de faim. La répétition du verbe « qui pompe, qui pompe » suggère à nouveau la mécanique implacable et obsessionnelle de cette sensation. L’ultime précision de la phrase « jusqu’au regard » fait comprendre que ce qui est ainsi « pompé », c’est aussi l’âme même, dont les yeux sont la « fenêtre ».
De nouveau la syntaxe et le rythme des phrases cherchent à exprimer l’obsession d’autant plus douloureuse qu’elle a paradoxalement le vide, le « rien », pour objet.
Par l’oralité du texte, que l’on doit, dans les trois dernières phrases, à un simulacre de dialogue du narrateur avec lui-même, l’auteur mime ainsi le mouvement de la pensée et nous donne à voir l’effort nécessaire pour comprendre l’incompréhensible.
Texte n°6 – Charlotte Delbo
La construction de l’extrait permet de comparer deux expériences de la soif : la première est « littéraire », elle vient des récits d’aventure, lus dans notre enfance, qui mettent en scène les explorateurs confrontés à la soif dans le désert, soif qui finit toujours par s’apaiser. Ce rappel permet à l’auteur de mieux faire ressortir dans un second temps ce qui fait la spécificité de la sensation de soif dans la vie des camps : elle ne peut être assouvie et c’est ce qui rend « la soif du marais plus brûlante que celle du désert ». Elle est infinie.
Cette expérience de la soif est telle qu’elle fait perdre la raison, processus souligné par l’anaphore, doublée d’une gradation : « chancelle » / « est terrassée » / « cède ».
L’absence de « mirage », c’est l’absence d’« espoir » : n’est-ce pas aussi cela qui fait céder la raison ? En effet, tant que l’homme a une raison d’espérer – même illusoire – il continue à s’accrocher à la vie : la lui ôter, c’est lui retirer sa nature même d’être humain.
La chute du passage marque d’autant plus brutalement la chute de cette raison humaine : « de la boue, de la boue et pas d’eau » ; il s’agit non seulement de décrire la réalité du camp, mais la « boue » peut également suggérer l’enlisement de l’homme qui ne peut plus que rester vautré dans la boue, à l’image des animaux, et sans pouvoir s’élever au-dessus de la matérialité de son corps à laquelle il est désormais réduit.
Texte n°7 – Charlotte Delbo
L’obsession est mise en scène par la répétition de : « j’ai soif », suivie de celle de l’infinitif « boire », qui s’intercale entre les phrases et sous lequel disparaît le pronom personnel.
La perte de la raison et de la volonté est clairement exprimée, au profit de la seule obsession : « une idée fixe ».
Les phrases interrogatives, « Est-ce que je respire ? » puis « Fait-il plus froid ou moins froid, je ne le sens pas ? », ajoutent à cette perte de la raison la perte de tout sens du réel – au sens physique du terme. Seule demeure la sensation de sécheresse de la bouche, elle-même rappel de la soif.
Dès lors les actions qui sont ensuite décrites – l’appel, le départ – semblent être exécutées de manière mécanique, sans faire sens : la seule obsession c’est de trouver le moyen de boire. Ces lectures linéaires pourront aboutir à un paragraphe de synthèse répondant à la question suivante : en quoi l’expérience de la faim comme celle de la soif est-elle déshumanisante ?
Séance 2 (1h) : l’expérience de l’épuisement
Cette séance a pour objectif d’étudier un second corpus de textes[5]. On procède à une première lecture individuelle de l’ensemble du corpus, puis, de manière à amener les élèves à transposer les questionnements et les démarches d’analyse pratiquées lors de la première séance, l’on se livre à une étude comparée en vue de répondre à la question suivante : en quoi peut-on dire que l’expérience de l’épuisement participe, elle aussi, de la déshumanisation à l’œuvre dans les camps ?
Mise en commun
Comment les auteurs expriment-ils l’épuisement physique des prisonniers du camp ?
L’épuisement physique se traduit notamment par un corps affaissé, prêt à s’effondrer : outre la répétition du verbe « tomber » qui envahit la fin de l’extrait de L’Espèce humaine, on remarque que d’emblée le narrateur souligne sa faiblesse : « Depuis la sortie de Wernigerod, je traîne la jambe. Mes genoux ne se délient plus ; je vais pencher en avant, la tête baissée » ; son corps n’obéit plus ou « fonctionne » mécaniquement, en dehors de toute volonté : « Je suis deux pieds qui traînent l’un après l’autre et une tête qui pend » ; « si je tombe, c’est le corps qui aura décidé ».
Le champ lexical de la machine parcourt l’ensemble de l’extrait de Primo Levi : les prisonniers sont d’emblée comparés à des « automates », leurs pas sont « une contraction automatique de leurs muscles inertes » ; ensemble ils forment « une même machine grise ».
L’épuisement des corps se manifeste, dans le texte de Charlotte Delbo, par l’immobilité des travailleuses comme prises au piège de la boue et du froid. Par ailleurs, la mort rôde comme le suggère l’évocation des « insectes à forme humaine » qui meurent dans ce marais, métaphore qui souligne l’animalisation des prisonnières. Ces « porteuses de tragues » dont les « pieds s’enlisent dans la boue » ne sont pas sans évoquer un troupeau au travail[6]. La fragmentation du texte qui se transforme en une sorte de poème en vers libres suggère également la façon dont le corps, dans sa souffrance et ses besoins, se rappelle à l’auteur de façon régulière, irrépressible, obsessionnelle, une ligne sur deux : « La faim. La fièvre. La soif. » ; « Les reins sont un bloc de douleur. » ; « Les mains glacées, les pieds glacés ».
Quelles sont les conséquences psychologiques et morales de cet épuisement physique ?
La conséquence morale d’un tel épuisement est une perte de volonté, et presque de conscience. Ainsi, dans l’extrait du récit de Robert Antelme, même lorsque le prisonnier s’efforce de « sortir de [sa] torpeur », sa tentative est vaine car « ce sont les jambes qui s’épuisent » : on notera l’emploi du déterminant défini et non personnel et la tournure pronominale du verbe qui souligne l’absence de l’homme à son propre corps. Celle-ci apparaît également dans l’hébétude dans laquelle il semble plongé : « Je ne sais pas comment je peux avancer encore, quelle est la limite de mes forces. » ou encore « Moi, je ne sais pas ». L’homme ne sait pas, mais son corps, lui, oui. Tout se passe comme si l’un et l’autre agissaient chacun de leur côté : son propre corps ne lui appartient plus, ce qui explique le paradoxe sur lequel se clôt ce passage : « Ce que je sais, c’est que je ne peux plus marcher et que je marche. » Primo Levi le constate lui aussi et le souligne dans le rythme ternaire qui conclut notre extrait : « ils ne pensent pas, ils ne veulent pas, ils marchent ».
Ce dernier indique d’emblée que les âmes des prisonniers sont « mortes », qu’ils n’ont « plus de volonté ». En les comparant à des « feuilles sèches » que le vent pousse, l’auteur souligne non seulement leur fragilité mais aussi le fait qu’ils sont les jouets des Allemands : ce sont eux qui ont réduit dix mille hommes à une seule « machine », leur ôtant, là encore, leur individualité.
Ce dont sont privées les femmes dans le texte de Charlotte Delbo, c’est la mesure du temps : ainsi une journée semble une éternité tant chaque geste, chaque moment de souffrance du corps semble impossible à dépasser. Pourtant, le temps n’est pas infini : cette éternité se manifeste sur le mode du retour incessant des mêmes sensations douloureuses, la faim, le froid, l’épuisement, comme le suggère l’anaphore « c’est le jour » qui rythme le texte en alternant les phrases évoquant le jour, comme une litanie, et celles mentionnant le ressenti des prisonnières. Ainsi le temps s’étire et ne fait plus sens : « C’est le jour pour jusqu’à la fin du jour » ; « C’est le jour pour jusqu’au soir. » « C’est le jour pour jusqu’à la nuit » ; « C’est le jour pour toute une éternité ». On soulignera la symétrie de ces quatre phrases avec notamment l’emploi de la préposition « pour », utilisée de façon incongrue sur le plan syntaxique dans les trois premières mais qui renforce le caractère à la fois infini et inéluctable du temps suggéré par le terme d’« éternité » auquel aboutit cette série ; cette symétrie se double d’une gradation qui va de la « fin du jour » à l’ « éternité » en passant par le « soir » puis la « nuit », suggérant une perte de conscience progressive de cette mesure du temps.
En quoi peut-on dire que l’expérience de l’épuisement participe, elle aussi, de la déshumanisation à l’œuvre dans les camps ?
La déshumanisation passe, dans le fonctionnement des camps, par l’épuisement physique qui réduit les prisonniers à n’être que des « machines », leur corps avançant malgré eux comme le suggère notamment Robert Antelme qui marche encore alors qu’il croit ne plus en être capable. Des machines aux insectes ou aux fantômes il n’y a alors plus qu’un pas : en perdant leur volonté et leur individualité, en perdant la mesure du temps, en devenant une masse anonyme et indifférenciée, les prisonniers perdent ce qui fait leur humanité.
Cette dernière question peut faire l’objet d’un travail rédigé qui permettra, en guise de bilan final, de recomposer les remarques faites oralement en commun en réponses aux questions précédentes, dans un développement structuré et développé.
ŒUVRES ÉTUDIÉES
Primo Levi, Si c’est un homme, Paris, Julliard, 1958 (trad. fr. 1987).
Robert Antelme, L’Espèce humaine, Paris, Gallimard, 1957.
Charlotte Delbo, Aucun de nous ne reviendra, Paris, Minuit, 1970.
NOTES
[1] Etant donné le cadre horaire prévu pour cet enseignement de spécialité, nous proposons ici une séquence courte répartie sur le créneau hebdomadaire de terminale, soit 3h.
[2] Publié initialement sur le site Shoaheduc et disponible ici en version PDF : La-notion-d’indicible-dans-la-littérature-des-camps-de-la-mort-de-Linda-Pipet.
[3] Voir à ce propos le compte rendu de l’ouvrage de Linda Pipet, déjà mentionné ci-dessus.
[4] Les extraits de ce corpus se trouvent dans la version en PDF.
[5] On trouve les extraits de ce corpus dans la version en PDF.
[6] Nous pourrons utilement rappeler ici – en référence au programme de spécialité de Première consacré à « L’homme et l’animal » – la façon dont l’homme s’est longtemps pensé en position de supériorité par rapport à l’animal, utilisant dès lors les références à ce dernier pour rabaisser ses semblables.